Si j’ai choisi de voyager c’est pour ouvrir mon esprit en faisant des expériences et des rencontres enrichissantes.
Mais pour qu’une rencontre soit enrichissante une condition s’impose, il faut savoir écouter.
Apprendre à voyager, ça a aussi été pour moi apprendre à écouter.
Je sais que je suis de nature à parler beaucoup et que pour écouter réellement j’ai un gros travail à faire sur moi. Et ce travail est loin d’être fini.
La première étape qui m’a fait comprendre énormément de choses a été de me demander quelle est la vraie définition d’écouter.
Et c’est là que je me suis rendu compte que m’a notion de ce que voulait dire écouter était complètement fausse.
Pourtant « écouter » n’est pas un mot compliqué. A priori tout le monde sait ce que cela veut dire.
Mais en fait c’est loin loooin d’être évident !
Et maintenant, je suis capable de me rendre compte que je ne suis pas la seule à m’être trompé à ce sujet.
Que ne veut pas dire écouter ?
- Au départ je pensais qu’écouter c’était avoir de l’empathie pour l’autre et qu’il était important de lui faire savoir que l’on comprenait ce qu’il ressentait en disant des choses du genre « oui, moi aussi ça m’est arrivée… » FAUX
- Je pensais aussi qu’il était important de trouver des réponses aux soucis de l’autre et de le conseiller. J’avais l’impression que si l’autre me confiait quelque chose, c’est qu’il attendait de moi une réponse. ENCORE PLUS FAUX
Alors, pourquoi c’est faux ??
Pourtant, j’essayai d’être de bonne foi et mon raisonnement me paraissait logique.
Ce dont je ne m’étais pas rendu compte c’est que lorsque que l’on dit quelque chose comme « oui, moi aussi ça m’est arrivée… », premièrement on interrompt l’autre et deuxièmement on ramène les choses à soit.
Cela agace notre interlocuteur. Il ne peut pas continuer son histoire alors qu’il avait vraiment besoin de se confier.
Écouter n’est pas non plus chercher à répliquer et trouver des réponses. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, en général quand quelqu’un nous confie quelque chose, il n’a pas envie de recevoir de conseils, mais plutôt de trouver la solution lui-même. Car donner un conseil c’est porter un jugement. Et c’est aussi dire ce que « nous », on aurait fait. Mais l’autre n’est pas « nous » et notre solution ne lui conviendra pas forcement. Il n’a pas les mêmes réactions, le même tempérament et par conséquent il ne pourra ou ne voudra pas faire comme vous.
Que notre avis personnel soit voulu arrive en fait très occasionnellement.
Maintenant, je donne mon avis (le conseil de ce que j’aurais fait moi) que si on me le demande explicitement. Si j’ai un doute il peut m’arriver de demander la permission « Veux-tu savoir mon avis ? ».
Mais a moins qu’on vous le demande, en général, ce que vous auriez fait « vous » en tant que vous-même, n’intéresse pas trop votre interlocuteur. Il veut plutôt savoir ce qu’il peut faire « lui » en tant que lui-même.
Aussi, il arrive de temps en temps que l’autre vous parle dans le but de se soulager, se défouler, sans attendre de réponse, mais juste un peu de compassion de votre part.
En fait, dans le but de se plaindre pour se sentir plus léger ensuite.
Quand j’étais petite mon papa me disait qu’il jouait le rôle de la poubelle dans laquelle il fallait jeter toutes les mauvaises choses.
Si on garde toujours tout pour soi à un moment on éclate, c’est ce qu’on appelle craquer.
En général parler pour se plaindre sans vouloir chercher de solution à un problème (souvent il n’y a pas de vrai problème, mais une accumulation de petits détails) est plutôt une attitude féminine que les garçons comprennent moins. Ils auront tendance à chercher à répondre « mais c’est pas grave ça, tu n’as qu’à… » et en fait ça énerve d’autant plus la femme qui avait un fort besoin de se plaindre.
Bon ce n’est pas toujours les femmes, ça arrive parfois aux hommes aussi, mais sûrement un peu moins. Un livre assez bien écrit parle de ces différences dans la façon de penser et d’agir que l’on trouve entre les hommes et les femmes et qui cause pas mal d’incompréhensions entre les couples. Il s’appelle «Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus».
Mais alors quelle est la vraie définition d’écouter ? Comment écouter ?
Écouter c’est donner
Écouter ce n’est pas simplement recevoir, c’est surtout beaucoup donner, donner de son temps.
Écouter c’est laisser la place à l’autre, oublier ses propres préoccupations pour se focaliser entièrement sur l’autre et penser comme si on était lui.
Écouter c’est savoir se taire
La première chose à savoir pour pouvoir écouter, aussi simple que cela puisse paraître et de savoir se taire. Se taire au sens propre. C’est pour ça qui ne faut pas qu’il y ait de « moi je » et de « tu devrais ».
Écouter c’est ne pas chercher à répondre
Cela paraît effectivement paradoxal et même frustrant que quelqu’un nous demande de l’attention, pour qu’au final, il n’écoute même pas notre réponse.
On a un peu envie de lui dire « Mais zute ! Débrouilles toi tout seul en fait ! ».
Moi, on m’a fait plusieurs fois cette réflexion aussi. « Maryse tu poses des questions et n’écoutes même pas les réponses ».
Pourtant, moi ça m’énerve aussi quand on me le fait.
En fait on y est, c’est ça écouter !
Écouter c’est amener l’autre à trouver sa solution lui-même
L’objectif de l’écoute va être d’orienter et de guider l’autre dans ses pensées de manière à l’amener à trouver sa solution lui-même, sans qu’il ait besoin d’une réponse de votre part.
Écouter ce sera simplement laisser l’autre aller au bout de ses idées et le pousser à les développer en lui montrant de l’intérêt. Il est possible de lui poser une question de temps en temps pour soulever un aspect précis de ce qu’il raconte. On peut lui demander plus d’explication sur un point, comment il se sent par rapport à quelque chose. De cette façon notre interlocuteur va creuser son idée et peut-être penser à des choses qu’il n’aurait pas pensé spontanément tout seul.
En fait, en écoutant, on aide l’autre à mettre ses idées en ordre, on le pousse à chercher autrement pour débloquer son problème. Parfois on le pousse à s’avouer lui-même des choses qu’il aurait refoulé en pensant seul.
Écouter nécessite donc d’être complètement ouvert et de ne pas juger l’autre
Écouter nécessite d’être vraiment ouvert, de ne pas juger l’autre pour lui faire sentir qu’il peut être en total confiance.
Sinon notre interlocuteur se bloquera et ne pourra pas explorer son sujet en profondeur.
S’il vous fait confiance il prendra l’habitude de vous en dire de plus en plus et sur tous les sujets. C’est ce qui devient intéressant dans une relation avec quelqu’un.
Si l’autre trouve ses propres réponses, il les acceptera d’avantage
Ce qui est bien aussi lorsque notre interlocuteur trouve ses réponses lui-même, c’est qu’il sera davantage près à les accepter que notre conseil. « Après tout c’est lui qui là dit ! »
C’est pour ça aussi qu’il est souvent plus facile de suggérer quelque chose que de le demander.
Par exemple au boulot si le chef à l’impression d’avoir eu l’idée lui-même, il sera plus enclin à dire oui que si on dit « hum, ça serait bien de… », « Oui, mais nan ! ». C’est lui qui décide !
Au final pour votre interlocuteur c’est le même principe. C’est lui qui aura le libre arbitre de ce qu’il va faire.
Et comme je disais précédemment, on est tous différent et on ne sera pas capable d’agir tous de la même manière. La solution que notre interlocuteur trouvera lui-même, lui sera beaucoup plus adaptée.
L’écoute active
Écouter ce n’est pas seulement entendre
Écouter est un processus actif et volontaire qui demande de la concentration, c’est vraiment apporter quelque chose à l’autre.
J’ai même pu entendre parler de ce que l’on appelle « l’écoute active » sur internet.
Si vous voulez en savoir plus sur ce procédé et comment cela fonctionne vous pouvez lire le livre « S’affirmer et communiquer » de BOISVERT et BEAUDRY. Cliquez ici pour en lire un extrait
J’ai fait quelques découvertes en lisant cet extrait et je me suis amusée une fois à les expérimenter. J’ai été surprise de voir à quel point c’est vrai et ça marche.
J’avais l’impression de contrôler complètement la conversation.
Et j’avoue que c’était limite flippant, comme si j’avais un contrôle sur l’autre sans qu’il s’en rende compte.
« Savoir bien écouter et communiquer donne un certain pouvoir » dit-on et j’ai bien l’impression que c’est vrai.
Dans ce texte j’ai pu trouver de petits exemples tout bête.
Comme lorsque l’on fait « hum hum » l’autre va en dire systématiquement plus que si on ne l’avait pas fait.
Lorsque l’on répète ce que l’autre vient de nous expliquer en fessant une petite synthèse du genre « Tu veux dire que… » on confirme à l’autre que l’on a bien reçu et bien compris le message.
De ce fait, il passe plus vite à autre chose. La conversation avance plus vite et est plus fluide.
Si on ne le fait pas on voit que l’autre à tendance à se répéter un peu plus et à tourner en rond.
C’est bien de le faire, le message passe beaucoup mieux.
Cela crée un système d’évaluation : « validation/compréhension > OK > suite ».
Si on dit « Aaah, tu veux dire… » et que l’on se plante, ou qu’on ne retranscrit pas tout les points importants que l’autre voulait que l’on se souvienne, et bien… on va se faire… pas engueuler, mais l’autre vas nous le faire savoir et nous répondre « Mais NON, je veux dire… ».
On peut répéter l’opération plusieurs fois jusqu’à ce que le message soit validé : « Mais oui, c’est trop ça ! Carrément ! ». Et l’autre est content. 🙂
Contrôler ou se donner à l’autre ?
En appliquant l’écoute active j’ai vu que je pouvais un peu en profiter. C’est pour ça que je dis que j’ai eu la sensation d’avoir le contrôle de la conversation.
Je pouvais choisir si j’avais envie que mon interlocuteur m’en dise plus, ou moins ou change de sujet en avançant plus vite.
Mais en réalité, en se mettant en position d’écouter, comme je le disais précédemment « on se donne ».
1-On se donne parce que savoir écouter c’est choisir délibérément un sujet d’intérêt pour l’autre.
En général on parle d’un sujet que notre interlocuteur aime, qui lui tient à cœur ou qu’il connaît bien. C’est un moyen de lui donner envie de parler et de le mettre en confiance pour qu’il nous en dise plus.
Si j’ai eu l’impression que je pouvais contrôler le rythme de la conversation, j’ai vu qu’en revanche je ne contrôlais pas son contenu.
2-On se donne, car on donne de son temps pour que l’autre parle pour lui-même.
Souvent la conversation apporte plus à celui qui parle qu’à celui qui écoute, puisque celui qui parle avance dans ça réflexion.
Bien sûr ce n’est pas le cas dans toutes les conversations. Des fois on demande un conseil à quelqu’un et il tente de nous répondre. Donc il parle plus pour nous que pour lui. Mais en un sens il est flatté que l’on lui demande conseil et se fait aussi plaisir en racontant ou expliquant. En général celui qui parle y trouve toujours son compte.
3-On se donne, car on laisse à l’autre le pouvoir de nous évaluer
Comme nous l’avons vu précédemment, en appliquant l’écoute active on laisse l’autre juger de notre compréhension. On se place donc « en quelque sorte » en position d’infériorité par rapport à lui. Lorsqu’il valide ou pas si on a bien compris, l’autre a presque une autorité sur nous.
Je me suis sentie comme une enfant avec son professeur en expérimentant l’écoute active. 🙂
J’ai vraiment ressentit cette domination que mon interlocuteur prenait petit à petit sur moi quand j’ai vu qu’il me coupait de plus en plus la parole tellement il était inspiré dans son truc. Il ne fessait plus trop attention à moi.
En fait la prise de parole dans une conversation reflète un peu les relations que l’on a entre personnes. Il y a souvent des personnalités plus suiveuses et d’autres plus moteur.
Mais je pense qu’il est important d’équilibrer la balance, de savoir s’affirmer et d’échanger les rôles. Il n’est pas bon de toujours parler certes, mais de toujours écouter et de se laisser écraser non plus.
Je reparlerai plus loin de « Pourquoi savoir parler ? ».
Une expérience qui m’a fait comprendre mes erreurs
Lorsque que j’ai vu que mon interlocuteur ne faisait plus du tout attention à moi en monopolisant la parole, je ne lui en ai pas voulu. Je comprenais complètement pourquoi cela se passait comme ça. C’était logique, c’est parce que j’étais en train de trop bien l’écouter. 😉
Quand j’ai fait cette expérience d’écoute active j’étais trop contente puisque je venais de comprendre toutes mes erreurs d’un coup.
- J’ai compris pourquoi j’aimais parler beaucoup beaucoup. Et pourquoi on se fait plaisir soi-même en parlant trop, même quand on est en train de lasser l’autre.
- J’ai compris pourquoi je parlais sans écouter les réponses.
- J’ai compris pourquoi j’avais la mauvaise habitude de couper la parole.
Et même si ce n’est pas bien d’avoir ces mauvaises habitudes, j’étais contente de voir qu’en fait c’était un peu normal.
Je pense que comprendre tout cela m’a aidé. Quand je sais que « là, il faut vraiment que j’écoute », je peux le faire et je sais comment le faire très bien.
Mais j’ai encore du travail pour ne pas me laisser tenter trop souvent aux plaisirs de parler.
Et j’avoue que des fois il y a des personnes que je rencontre qui savent trop bien écouter et/ou qui n’aime pas beaucoup parler et pour moi c’est troooooop dure de résister à la tentation. C’est plus fort que moi.
Bloguer me fait du bien
Je m’aperçois aussi qu’écrire ce blog me fait du bien. C’est un peu comme si je parlais en différé avec mes lecteurs, « vous ».
Ce qui est top, c’est que seulement les personnes que ça intéresse me liront. Je n’embêterai donc personne et je peux me lâcher. 🙂
Je me rends compte à l’instant où j’écris, que comme lorsque je suis écouté par quelqu’un en vrai, j’avance aussi dans ma réfection. Quand j’écris un article je finis toujours par en dire beaucoup plus que ce que je pensais au départ.
Désolé donc si mes articles sont toujours trop longs ! :-S
Pourquoi savoir parler ?
Maintenant que j’ai compris pourquoi écouter est important je tiens à expliquer pourquoi parler l’est tout autant.
J’ai toujours parlé beaucoup. Et en prenant du recule je me suis demandé pourquoi
- Déjà, je pense que j’ai une vie bien chargée en aventure et j’ai toujours trop à raconter.
- Plusieurs fois on m’a fait remarquer que j’étais peut-être un peu hyperactive.
- J’aime beaucoup parler, comme je le disais avant, ça me procure toujours du plaisir de parler des choses que j’aime.
- Ou parfois c’est simplement pour combler les blancs de mes interlocuteurs.
Parler pour exister et être aimé
Je pense sûrement que la raison la plus forte qu’il y a dans mon habitude de parler est une notion, d’exister et d’être aimé par les autres.
Parce que si on ne parle pas, on peut se poser la question de « Comment j’existe pour les autres ?Qui je suis pour eux ?».
Parce que si on ne parle pas les seules idées que les autres pourront avoir de nous seront des préjugés de l’image que l’on donne extérieurement.
J’avais l’impression qu’en parlant j’avais plus de contrôle sur ce que l’on penserai de moi. Puisque qu’en quelque sorte j’apportai du contenu et des informations sur qui j’étais.
La différence entre ce que l’on dit et ce que l’on paraît
Mais, déjà il y a une différence sur ce que l’on dit et ce que l’on paraît.
De plus, l’effet pervers c’est qu’en parlant trop et en parlant de soi-même on passe pour quelqu’un qui se crois plus important que les autres.
Écouter et se donner aux autres pour être aimé
En fait, les autres nous aiment quand on les écoutes. Puisque l’on leurs porte de l’attention.
En quelque sorte, en les écoutant on leurs montre qu’on les aime et du coup, ils nous aiment aussi. Cela crée une espèce de gros échange d’amour.
Certaines personnes l’ont bien compris. Parfois même trop. Elles se donnent énormément et ne se consacre pas assez à elles-mêmes.
Mais trop se donner c’est ne pas s’aimer soi-même
Il ne faut pas être trop comme ça non plus. Parce que les autres s’y habituent vite. Ils racontent tout leurs problèmes et finissent par oublier que vous avez peut-être des soucis vous aussi.
Et si vous n’avez pas envie de les ennuyer avec ça, vous gardez tout pour vous et finissez par craquer, puisque vous n’avez pas de « personne poubelle ».
Être aimé par les autres nécessite que vous aillez confiance en vous et que vous vous aimez d’abord vous-même
Se consacrer entièrement aux autres parce que vous avez l’impression qu’ils vous aimeront plus pour ça et une idée fausse.
Parce qu’en fait, c’est comme penser que les autres sont toujours plus importants que vous.
Du coup c’est un peu ne pas se respecter soi-même dans le sans où l’on méprise l’image que l’on a de soi. « Je passe toujours après les autres ». Vous êtes en train de vous sous entendre que vous avez moins d’importance que n’importe qui.
La question est « Comment peut-on croire en vous, si même vous, vous ne croyez pas en vous-même ? ».
C’est aussi pour certains une question confiance en soi.
Certaines personnes parlent peu et donc écoute beaucoup parce qu’elles sont timides.
Souvent les timides sont laissés de côté parce que l’on ne sait rien d’eux. Alors, on imagine qu’ils n’ont pas de personnalité ou pas grand-chose d’intéressant à dire. C’est ma grande peur lorsque je ne parle plus.
Le pire c’est que les autres peuvent même penser que l’on ne parle pas parce que l’on les méprise.
En fait la façon dont les autres nous juge est super tordu
On ne devrait pas se juger les uns les autres d’ailleurs, mais malheureusement ça se fait inconsciemment.
Les autres n’aiment pas que l’on parle trop de soi, ils n’aiment pas non plus en savoir trop peu.
Ils aiment que l’on les écoutes beaucoup, mais bien sûr qu’ils nous aiment aussi pour ce que l’on raconte et montre de nous.
Dans tous les cas il y aura des préjugés et des idées de ce que les autres pensent que l’on est.
Mais il faut quand même savoir s’affirmer, parler et agir comme on le sent tout en gardant une oreille disponible pour écouter.
Parler et écouter doit alors s’équilibrer
Une conversation est une forme partage.
Le partage ne doit jamais se faire que dans un sens.
Je suis heureux de te lire Maryse , c’est beau ce que tu écrit et tellement vrai ! merci petit ange 🙂
Sympa ton blog, continue! 🙂
Très intéressant ton article (et du coup, ça m’a donné envie de lire le livre « s’affirmer et communiquer »). Moi, c’est plutôt le contraire de toi: j’ai tendance à trop écouter et à ne pas assez parler de moi :/
En tout cas, super ton blog (ça m’aide pour préparer mon voyage en solo en Suède 🙂 )
Bravo pour votre réflexion sur l’écoute – ayant beaucoup voyagé pour mon travail et étant bientôt retraité,je reprend votre phrase:
« Écouter c’est laisser la place à l’autre, oublier ses propres préoccupations pour se focaliser entièrement sur l’autre et penser comme si on était lui. »
J’ai souvent remarqué que lorsque j’écoutais ou dialoguais avec des gens (surtout en parlant une langue étrangère) on a le cerveau en ébullition et on cherche à comprendre au mieux ce que l’autre dit… J’ai inconsciemment trouvé un truc: Je faisais comme si je regardais la personne en transparence – comme si je voyais à l’intérieur de lui-même…
On arrivait à mieux se comprendre…
Vous savez, quand on est bébé on voit les auras des gens et ces dernières ont des couleurs qui reflètent l’état de la personne. puis en grandissant cette faculté disparaît au contraire des chats ;-). Je vous recommande le livre du moine Lopsang Rampa qui a beaucoup écrit aussi sur la communication non verbale (qui rejoint l’écoute active).
Voilà juste un ressenti en regard de vos écrits qui respirent la curiosité d’aller au devant de ses semblables. Bravo encore
J’apprécie bcp votre phrase de conclusion : « Parler et écouter doit alors s’équilibrer »
Bcp de choses sont une question d’équilibre.
Merci.