Lorsque l’on se retrouve seul pour la première fois, le début n’est pas évident. On se demande comment s’y prendre pour faire des rencontres en voyage. La situation est inconfortable car c’est intimidant d’aller parler à l’improviste à des inconnus alors que l’on voyage seul.
J’ai remarqué que pour beaucoup de monde, la majeure partie du temps, les rencontres se font par des connaissances. Puis cela s’enchaîne avec les connaissances des connaissances. Les rencontres se font finalement surtout à plusieurs et très peu seul. Mais, du coup, il est beaucoup plus rare que la rencontre soit directe. Et c’est trop dommage ! :’-( Cela veut dire que l’on manque une infinité d’occasions de rencontrer des gens super.
Oké, cela peut paraître complètement fou d’aller aborder des gens comme ça. Pour certain c’est même impossible. Et « Ça ne se fait pas ! ».
Au quotidien, je n’ai pas vraiment ce problème. Je suis d’une nature un peu fofolle. Moi que ça ne ce fasse pas, et bien « Je m’en fou ! ».
Je vais vous raconter par la suite quelques anecdotes et vous verrez que pour aborder les autres vraiment tout est possible. 😉 Une fois que l’on le réalise, on ne s’arrête plus.
N’empêche que, quand même, lors du début de mon premier grand voyage (mon tours d’Europe seule en petit camion) j’ai flippé.
Les mois avant mon départ, je me sentais sûre de moi. Je savais que d’une manière générale, je faisais facilement des rencontres.
Mais le jour J arrivé, ail ail ail… Les doutes se sont installés dans ma tête.
Je me suis alors demandé :
- Non, sérieux, c’est vraiment possible de rencontrer des gens comme ça dans la rue, dans n’importe quel pays ?
- Et si cette fois je ne rencontre personne, je fais quoi ?
- J’espère que je n’ai pas oublié tout mon anglais.
- Et qu’es que je fais quand personne ne parle anglais ?
D’une manière plus générale les aprioris que l’on a un peu tous sont du genre :
- Comment aller à la rencontre des autres sans leur paraître trop bizarre ou complètement perdu ?
- Comment justifier que je suis seul et pas avec un ami ?
- Comment faire pour ne pas avoir l’impression de m’incruster ?
Soyez toujours souriant, on le sera en retour avec vous.
Vous verrez, avec le sourire tout deviens facile.
Quelque chose que j’ai pu expérimenter de nombreuses fois, est que bien souvent l’attitude des gens qui se trouvent en face de vous est le miroir de la vôtre.
Et même dans le cas où vous rencontrerai une personne de mauvaise humeur, vous constaterai qu’il est très difficile pour elle de continuer à faire la gueule si vous continuez de sourire.
Partez avec le sourire et vous vous apercevrez rapidement qu’aller à la rencontre des autres ne les dérange pas, bien au contraire.
N’ayez pas peur de déranger ou de vous incruster.
Et oui, par expérience j’ai pu m’apercevoir que cette impression que l’on va déranger en allant aux abords des autres est surtout dans votre tête. Lancez-vous et vous verrez qu’en général vous ne serez pas rejeté.
Si vous partez gaiement avec le sourire aux lèvres, vous verrez que les personnes en face de vous apprécieront cette sympathie gratuite. Vous serez même peut-être le petit rayon de soleil de leur journée.
Bien trop souvent et surtout dans les grandes villes, les gens ont une terrible façon de s’ignorer en fessant semblant de ne s’être pas vu. On a tous vécu ça, dans un métro par exemple où les regards restent suspendu dans le vide. Il faut se rendre compte que cette situation est absurde ! Oui oui vraiment absurde !
Une petite expérience à tenter : Faites le crash test !
Si vous êtes normalement un peu timide, je vous conseille de faire cette petite expérience pour réaliser que vraiment tout est possible en matière de rencontres.
Vous pouvez vous amuser à essayer de demander tout et n’importe quoi, à n’importe qui et dans n’importe quelle situation. Essayez de demander les choses les plus aberrante possible, qui normalement ne se font pas et devrais susciter le rejet ou une réaction violente. Mais faite le toujours avec le sourire. Vous serez sûrement surpris du résultat.
Pour ma part, j’ai tenté une expérience de ce genre une soirée dans un pub autrichien avec des amis rencontrés via Couchsurfing.
Et bien, à ma surprise, je ne me suis même pas fait jeter.
Au final on s’est bien marré, j’en ai profité pour allez discuter avec un peu toutes les tables du pub. Une super ambiance s’était créée.
À cette occasion, j’ai rencontré la géniale Lisa qui fût une de mes cobayes durant l’expérience. Elle avait aussi pas mal voyagé toute seule à travers l’Europe comme j’étais en train de le faire.
Nous nous sommes revu pour nous raconter nos expériences et sommes devenus de bonnes copines.
Comme quoi vraiment rien n’est impossible !
Alors, oubliez vos préjugés et vos bonnes manières et imaginez seulement un instant, comme il serait génial si tout le monde pouvait se parler simplement, sans se poser de questions.
Au début, où rencontrer facilement du monde ?
Pour mon premier grand voyage, au début, je ne me suis pas facilité la tâche question rencontre.
Pour plus de liberté, j’ai choisi de partir avec un petit camion qui ne ressemblait pas du tout à un van de voyage, mais plutôt au camion de la poste. Le but étant de dormir dedans un peu n’importe où en passant inaperçu.
Deux jours après mon départ et beaucoup de route, je suis arrivé à Genève en Italie pensant me poser un peu et rencontrer du monde. Mais il m’a été impossible de me garer pour visiter. Crevée, j’ai donc décidé d’abandonner et de partir à la recherche d’un endroit où dormir. À plus de 10 km de la ville, c’est deux mètres carrés de terre dans une petite rue vraiment perdue qui ont fait l’affaire.
Après ces deux jours passés seule, mon bilan était désastreux et mon moral au plus bas. Je n’avais encore rien visité, je n’avais rencontré personne et cela ne risquait pas de se produire puisque j’étais cachée. La solitude commençait vraiment à me peser.
Pour ne pas faire comme moi à mes débuts et pour ceux qui ne sont pas près à faire le grand saut tout de suite, d’interpeller des personnes n’importe où et n’importe quand, je vous recommande deux endroits géniaux pour faire des rencontre très facilement :
- Sur le site de CouchSurfing
Ce site permet de trouver un hébergement gratuit chez l’habitant. Vous vous sentirez tout de suite en famille et comme à la maison. C’est le meilleur moyen de rencontrer des locaux qui sont eux aussi voyageur et de partager leurs cultures et habitudes. En plus, ils connaissent tous les bons plans et coins sympa puisque c’est chez eux.
A savoir aussi, le site procède une page d’événements dans chaque ville. Vous y trouverez des propositions de soirées faites par d’autres Couchsurfeurs et pourrez vous y inscrire. Chaque semaine, une soirée de rencontre des nouveaux arrivants est ainsi proposée.
- Dans les auberges de jeunesses (les Backpackers), si vous souhaitez rencontrer des camarades aussi en voyage.
Vous verrez, à peine passé la porte vous allez vous retrouver avec pleins d’autres jeunes. Les contacts sont immédiats. Souvent tout le monde se retrouve dans la cuisine pour préparer sa popote. Profitez-en pour goutter à des recettes du monde entier.
Si vous aimez sortir le soir, vous trouverez sûrement des copains motivés aussi. Parfois il y a même un pub directement dans le Backpaker.
Rencontrer d’autres voyageurs c’est l’occasion rêvée de profiter de leurs conseils et de connaître les plus jolies coins à ne pas louper. Et si vous devenez inséparable, pourquoi ne pas même songer à partager un bout de route ensemble ?
Néanmoins, vous vous apercevrez avec l’expérience qu’il est possible de rencontrer du monde vraiment de partout et en toute situation.
Et oui, après mes premiers jours de galère dans mon camion, je m’en suis finalement très bien sortie.
Mes premières rencontres et notamment avec une bande de 4 petits Polonais super mignons, m’ont redonné confiance en moi. 😉
Je les ai croisés sur la plage de Levanto avec leurs vélos tout équipé. Voyant qu’ils voyageaient eux aussi, je les ai simplement abordés pour leur demander d’où ils venaient. Ce n’est pas plus compliqué que ça !
Ils étaient partis de chez eux en Pologne et compter rouler jusqu’à Barcelone.
Nous avons pris le petit-déj ensemble et j’ai pu goûter à la « très typique boisson » : le vin rouge au Fanta rouge. ;-D
Nous avons aussi passé une nuit super sympa sur la plage au son de la guitare et du tam-tam.
Oui, parce qu’ils avaient emmené tout ça sur leurs vélos !
Alors voilà, rencontrer du monde ce n’est pas compliqué et ça nous laisse de super souvenirs.
Il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter lorsque l’on voyage seul.
En voyage seul, rencontrez du monde partout où cela vous intéresse.
Si aborder les autres ne vous fait plus peur, n’hésitez pas à faire des choses qui vous intéresse ou qui vous tiennent à cœur, même si vous devez y aller seul. Ce sera justement l’occasion de rencontrer d’autres passionnés.
Si l’on devait toujours attendre que quelqu’un soit motivé pour venir avec nous, dans nos plans plus ou moins foireux, on devrait parfois attendre longtemps. 🙂 Et on passerait à côté de beaucoup de bons moments.
Vous êtes seul, profitez en ! Faire ce que vous voulez est un des principaux avantages du voyage seul.
A l’abordage ! Deux trois tuyaux qui aident un peu :
Si vous êtes encore un peu timide et qu’aborder des inconnus ne vous est pas facile, ceci pourra peut-être vous aider à sauter le pas.
Un prétexte de rencontre :
Demander de l’eau ou votre route, par exemple, est un moyen très simple d’interpeller quelqu’un.
Et cela reste toujours possible même si vous n’avez pas soif ou n’êtes pas vraiment perdu.
En général, il n’y a pas besoin de s’inventer un motif, il y a des milliers de situations qui nécessitent de solliciter quelqu’un. On a toujours besoin des autres.
Le voyageur style :
- Parfois, il est plus facile de se faire aborder lorsque l’on peut remarquer que vous êtes en voyage.
Si vous vous trouvez en ville en tenu de randonnée ou avec un gros sac à dos, forcement cela interpellera plus les curieux que si vous avez une tenu plus classique. Il y a des chances que l’on vous demande d’où vous venez et que l’on vous fasse la conversation. En général les gens aiment bien discuter avec les voyageurs.
Si en plus vous vous baladez avec une carte et avez l’air un peu perdu, on se proposera sûrement pour vous aider.
C’est comme ça que j’ai pu rencontrer toute une bande d’étudiant en art à Pécs en Hongrie. Je cherchai un monument en surplomb de la ville depuis lequel on pouvait avoir une super vue la nuit. Je leur ai alors proposé de venir voir avec moi, car ils n’y étaient jamais allés.
Et oui c’est souvent comme ça, on ne visite pas quand c’est chez soi. Ce fut donc l’occasion.
J’ai par la suite passé quelques jours avec eux dans leur coloc. Ils m’ont présenté des tas de leurs potes et mon fait découvrir un célèbre groupe de rock hongrois lors d’un concert.
- Vous ne parlez pas la langue et pour une fois c’est tant mieux.
Il vous suffit d’ouvrir la bouche et de parler anglais pour que l’on sache que vous êtes en voyage. La question qui précède est facile à deviner. « Hey, where are you from ? » Et ça y est la conversation est engagée.
Ce n’est pas plus de 5 minutes après être arrivé dans la ville de Nikšić au Montenegro que j’ai rencontré Luca. J’ai tenté d’acheter une part de pizza qui valait 1 euros avec un billet de 50.
Il se trouvait derrière moi dans la queue et m’entendant parler anglais, il se proposa gentiment de me payer la part de pizza tout en n’en profitant pour me demander d’où je venais. Quand je lui ai dit que j’étais partie toute seule depuis la France avec mon camion, la première chose qu’il me dit fut « Oh, c’est mon rêve ». Et j’ai passé deux jours avec lui à visiter les alentours.
Attention ! Ne jouez pas trop les touristes.
Même si vous ne pouvez pas connaître les langues de tous les pays que vous visitez, les locaux apprécieront toujours si vous avez fait l’effort d’apprendre deux ou trois expressions comme « Bonjour, merci, comment ça va ? » dans leur langue.
Et qu’est-ce qui se passe lorsque personne ne parle anglais ?
Et, bien là encore pas de panique, tout est possible.
Il m’est arrivé un moment où même les douaniers au passage de la frontière n’ont pas put me demander en anglais d’ouvrir mon coffre.
Petit instant d’angoisse : comment est-il possible de créer des liens sans être capable de parler ? Je pensais que forcement on me laisserait dans mon coin.
- Et bien non, lorsque j’étais perdu au milieu de nulle part avec des panneaux écrit en alphabet cyrillique que je ne pouvais même pas lire sur ma carte, les locaux ont toujours fait de leur maximum pour m’aider.
- Plus encore, on m’a même invité à plusieurs reprises à boire un coup ou prendre un café. Bon je n’aime pas le café, mais cette fois pour la bonne cause j’ai aimé.
- Et encore plus fou, en Serbie le guide de la réserve naturelle du canyon de l’Uvac m’a consacré un après-midi entier pour me faire visiter personnellement la réserve. Il ne parlait que 3 ou 4 mots en français et zéro en anglais et il m’a emmené en 4*4, puis en bateau dans le canyon. Il s’est débrouillé pour me montrer les différents oiseaux.
Par le canyon on a rejoint une grotte de 7 km de profondeur complètement inaccessible au public à la lueur de deux lampes torches. Bon là j’ai flippé un peu quand la première s’est éteinte au bout de 50m et qu’un km plus loin il ne me comprenait pas quand je lui demandais à quel moment il comptait faire demi-tour.
Il m’a ensuite emmené sur une passerelle qu’il avait construite lui-même et d’où la vue était imprenable. Ce fut un des moments les plus magiques de mon voyage.
Si par hasard vous passez dans le coin je vous laisse son contact. Vous devrez sûrement utiliser Google translate pour lui écrit en serbe.
Rebronja Mesko : rebronjamesko@gmail.com
Créer des liens :
Si vous voulez vous enrichir de vos rencontres, cherchez à créer des liens et à partager des moments avec les personnes que vous croisez tout au long de votre voyage.
Lorsque vous établissez un premier contact, n’hésitez pas à faire connaitre à vos interlocuteurs votre projet de voyage et vos motivations.
Parlez-en, surtout s’il est original. Et distinguez vous du simple touriste qui a simplement pris une semaine de vacances pour se reposer.
Souvent les locaux sont curieux de connaître votre expérience et votre voyage les fait rêver ou les inspire. Ce pourra être le début d’une longue discussion et vous avez pleins d’anecdotes à raconter.
Si vous voyagez en solo, que vous êtes libre comme l’air et que vous avez tout le temps devant vous, faite le savoir !
Ainsi vos interlocuteurs n’auront pas le réflexe de penser que vous avez sûrement autre chose à faire ou que l’on vous attend. Ils prendront surement davantage de temps pour vous s’ils ne s’inquiètent pas de vous déranger. Ils vous proposeront peut-être même aussi de vous revoir pour vous faire visiter les alentours, qui sait ?
Garder en tête que le plus important c’est d’être naturel.
Rappelez-vous! Il n’y a pas de techniques pour rencontrer du monde.
Soyer simplement vous-même et soyez nature.
Restez ouvert, sans complexe ni préjugé.
Soyer capable d’aborder tous les sujets sans tabou et vous verrez, les personnes que vous rencontrerez se sentiront tout de suite à l’aise avec vous.
Soyez curieux
Présentez vous, parlez de vos projets, soyez vous-même, mais n’oubliez pas de vous intéresser à votre tour à vos interlocuteurs.
Soyez curieux et posez des questions aux gens qui se trouvent autour de vous, que ce soi n’importe où : sur un marché, en fessant du shopping, en visitant un parc…
Les locaux seront toujours fières de vous faire découvrir leur culture et le feront avec plaisir.
Ne soyez jamais pressé
Un dernier conseil, quand vous faites une rencontre sympathique, ne soyez jamais pressé. Que vous ayez un bus à prendre ou même si c’est un bateau vous pouvez changer vos plans et les remettre à plus tard.
Le monument que vous avez absolument prévu de visiter ne va pas s’en aller, lui !
Quand j’ai rencontré mes amis Simon et Rodrigo, j’attendais sur le port de l’île Dugi Otok le dernier bateau sur pour retourner sur la côte de Zadar en Croatie.
Rodrigo était assit sur le quai à grignoter des poires. Il me demanda innocemment « Tu veux une poire ?». Et nous voilà partie à discuter.
Ils m’invitèrent à manger avec eux. Je n’avais seulement que 45 minutes devant moi mais j’acceptais.
Comme vous pouvez le deviner, je n’eus pas le temps de prendre mon bateau.
De fil en aiguille, je restais passer ma nuit avec eux sur leur voilier, puis mon après midi à me baigner entre les îles avec un masque et un tuba dans des coins pleins de coraux. Le lendemain j’étais encore chez eux dans leur chalet. Au final je passais plus de deux jours entiers avec eux.
Les séparations furent difficiles, je me sentais déjà comme au sein d’une petite famille.
Quelque chose que j’ai pu remarquer, c’est qu’en voyage seul, on s’attache d’autant plus aux personnes que l’on rencontre. On vit une expérience humaine beaucoup plus forte.
coucou,
je découvre ton site web par l’intermédiaire du routard, je prépare actuellement mon 1er voyage solo (je pars le 6 janvier 2014) et je crois que tonnsite me sera d’une grande aide – je lenmet de cote – ca me fera de la bonne lecture et je crois que ca repondra a pas mal de mes questions.
Je tinvite a passer voir mon blog, dis moi ce que tu en penses-
bises
Jérémie
Ton article est très intéressant mais j’ai une question.
Est-ce que tu n’es jamais tombé sur des personnes mal intentionnées ?
Je vois que tu dis passer des nuits chez des personnes que tu as rencontré la veille. Mais dormir sur le bateau de deux hommes qu’on ne connait pas, n’est-ce pas un peu risquer ?
Moi ça me freine un peu. Je ne connais pas ton âge mais personnellement j’ai 20 ans et si un homme de 40 ans engage la conversation et me demande de dormir sur son bateau… Je refuse…
Tu n’as jamais peur de faire de mauvaises rencontre ?
Salut Kris,
Oui je comprends tes appréhensions. Le fait d’être seul, nous fait sentir plus vulnérable face à une mauvaise rencontre.
Lorsque j’ai rencontré Simon et Rodrigo j’ai tout de suite eu un super bon feeling, c’était des voyageurs eux aussi.
Je pense que dans pas mal de situations, il est possible de juger si une rencontre ou une proposition paraît un peu bizarre. Tu vois si tu te sens à l’aise ou non.
Après, il est vrai que l’on n’est jamais sûr de rien. Je comprends que tu puisses avoir des doutes, des personnes apparemment très sympathiques ne le sont peut-être pas en réalité.
Tu me trouves peut-être même un peu inconsciente.
Je sais que j’ai le contact assez facile et ne m’inquiète pas beaucoup.
Parfois je me dis que le fait d’être près de chez soi n’est pas plus sécure qu’ailleurs. En voyage, le risque est le même. Ce n’est pas quelque chose qui me freine pour partir.
En France, le quartier où je vis a une très mauvaise réputation, j’ai peut-être même plus de chance de faire de mauvaises rencontres près de chez moi qu’en voyage.
Si malgré tout cela t’inquiètes, tu peux prendre soin de faire des rencontres uniquement dans des lieux publics avec beaucoup de monde autour. Tu peux aussi t’organiser pour toujours dire à quelqu’un de ton entourage où tu te trouves et quand tu comptes rentrer.
Et si tu changes tes plans, laisse le savoir à cette personne. Un sms ne coûte rien.
Aussi, j’ai souvent cette sensation que les autres nous renvoient nos émotions/comportements comme un miroir. Et que nos pensées et jugement créent un processus auto-réalisateur.
Je parle dans mon article du sourire contagieux.
J’ai l’impression que l’angoisse l’est aussi.
Par exemple avoir peur en rentrant seule de nuit en croisant des garçons va créer tout de suite un genre de tension perceptible pour eux.
Sans en avoir conscience la méfiance que l’on aura sur eux, aura une action pesante et irritante qui créera ce climat propice à une réflexion de leurs part. Bref à une mauvaise rencontre.
Tandis qu’un « Bonsoir » souriant nous fait paraître beaucoup plus en confiance.
Voilà c’est mon avis, j’espère que ça pourra t’aider.
Maryse
Merci pour ta réponse.
Je pense aussi qu’on peut avoir un bon ou mauvais feeling à la première rencontre.
Et préciser à quelqu’un où on est et à quelle heure on rentre est une bonne idée.
J’aimerais partir seule (pour le moment pas trop loin c’est ma première fois) et ce qui me freine le plus ce sont les mauvaise rencontres, surtout quand on est une femme.
Ton commentaire me rassure un peu. Merci pour tes explications et tes conseils.
Et bons voyages ! 🙂
De rien !
Sais-tu déjà où tu veux partir ?
Quand j’ai fait mon tour d’Europe j’ai adoré la Slovénie.
C’est un pays très safe et les gens parlent très bien anglais.
A+
Dans l’idéal j’aimerais partir en Inde, au Népal et en Chine.
Mais pour une première fois je vais me calmer haha. Je pensais partir en Italie dans un premier temps. Et ensuite je pensais peut-être aux Pays-Bas, il parait que c’est très beau et que les gens y sont très sympa !
Je n’avais pas du tout pensé à la Slovénie mais effectivement ça me parait bien comme idée. Ca dépayse et en même temps ce n’est pas à l’autre bout du planisphère 😉