Après mon premier voyage de deux mois en Europe j’ai tout de suite eu l’envie de repartir.
Cette fois pour un voyage un peu différent, mais finalement toujours en van.
J’avais beaucoup roulé durant mon premier road-trip, avec au compteur 8 pays en deux mois.
Pour cette seconde aventure je voulais vivre un voyage plus profond, pouvoir prendre le temps de m’imprégner d’une culture et aussi améliorer mon anglais.
J’ai alors choisi de voyager un an dans un seul pays, la Nouvelle-Zélande.
Voici mon retour d’expérience sur le voyage en van là-bas.
Pourquoi voyager en van en Nouvelle-Zélande ?
Pour ce second voyage, je n’avais pas prévu dès le départ de reprendre un van.
Il fallait rouler à gauche, en plus ! L’idée me fessait très peur.
Je pensais utiliser le « Naked Bus » qui propose des formules illimitées avec des arrêts dans les coins les plus touristiques de Nouvelle-Zélande.
Mais finalement, j’ai racheté un van au bout de deux semaines. La liberté de déplacement que le van propose est incontestable. On peut aller partout et quand on veut.
Les naked bus se limitent souvent à un bus par jour, qu’il faut réserver à l’avance et ils ne desservent que les principaux points touristiques.
En Nouvelle-Zélande, surtout dans l’île du sud il y a énormément de « gravel road » (route de gravier, chemin) où le bus ne peut pas aller. Seul les grands axes sont constitués de vrais routes.
La Nouvelle-Zélande est remplie de petits coins magiques que vous voudrez découvrir par vous-même. Le van est alors une des meilleures options.
Le stop marche très bien aussi, même si ce n’est pas toujours où vous voulez, quand vous le voulez.
Les petits bémols des vans en Nouvelle-Zélande
Rouler à Gauche
En effet vous devrez apprendre à rouler à gauche.
Quand on commence ce n’est pas évident, mais ça vient en une journée à peu près.
Au début, je me levais très tôt pour rouler à 5h du matin quand j’étais seule sur la route.
*Attention, les Néo-Zélandais roulent à gauche, mais certaines priorités sont toujours à droite. Ils ont sûrement changé pour les touristes qui se trompaient tout le temps. Mais du coup ça ne fait pas toujours sens.
Beaucoup d’endroits où dormir dans le van est interdit
Attention, si vous voulez dormir dans votre van en camping sauvage. Il faut savoir que ce n’est pas vraiment légal si vous n’êtes pas self-container (avec toilettes et récupération des eaux usagées).
En Nouvelle-Zélande, il y a énormément de « campeurs sauvages », alors ils font un peu la chasse.
En Europe, je dormais tout le temps ni vu ni connu dans mon van, personne ne se doutait de ma présence.
En Nouvelle-Zélande, tous les touristes le font, alors il est plus difficile de ne pas se faire remarquer.
A Queenstown par exemple, tout un périmètre autour de la ville est interdit au camping sauvage.
Les policiers ne prennent même pas la peine de vous voir pour vous glisser doucement une amende sous votre essuie glace pendant votre sommeil.
Une fois j’en ai trouvé une sur mon van aux rideaux fermés alors que je n’avais même pas dormi de dedans. J’ai pu contester avec ma facture d’auberge de jeunesse, mais ça veut dire que même si l’on ne vous voit pas, vous n’êtes pas forcement à l’abri des amendes.
Pour ma part avec mon petit van, je m’en suis bien sortie et ne me suis jamais fait prendre au cours de l’année passée là-bas.
Si vous aussi vous souhaitez tenter l’aventure et acheter un van en Nouvelle-Zélande vous pouvez jeter un œil aux liens ci-dessous :
La procédure pour acheter un van en Nouvelle-Zélande est relativement simple est rapide.
Elle se résume en gros en un passage à la poste.
– Trade Me : c’est l’équivalent du bon coin en France
– CarJam : Un site pour retrouver l’historique d’un véhicule que vous souhaitez acheter
– acheter et vendre un van : vos obligations légales
Vous pouvez aussi lire mon article » Quel van choisir pour voyager ? Quoi vérifier pour acheter un camion… » Avec mes conseils pour acheter un camion
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